En l’espace de six ans, Skims est passée d’une marque de «shapewear» à un empire valorisé à 4 milliards de dollars. Fondée par la star américaine Kim Kardashian, elle bénéficie d’une stratégie de marketing digital bien rodée. Aujourd’hui, elle veut conquérir l’Europe et multiplie les collaborations exclusives avec l’univers du luxe et du sport. Un «business model» unique qui devient cas d’école.

Six mois après les incendies dévastateurs et les émeutes des dernières semaines, la cité des anges va de l’avant: préparation des Jeux olympiques de 2028, ouverture imminente d’un nouveau musée d’art contemporain. Un dollar plus faible en fait la destination phare de l’été 2025.

À Paris, le salon VivaTech a réuni, du 11 au 14 juin, petits et grands acteurs du luxe et de la beauté venus présenter leurs dernières innovations. Partenaire fondateur de l’événement, LVMH illustrait sur son pavillon «Dreamscape» une vision de la technologie aussi avancée que discrète. Reportage dans les allées du salon.

Collaborations avec la NBA, avec des joueurs stars, campagnes ou collections inspirées de l’esthétique du basket-ball, on ne compte plus les marques de luxe qui se sont associées à ce sport particulièrement populaire et joué au quotidien par des millions de gens dans les rues.

Ahmedabad et Pune, deux métropoles importantes de l’ouest de l’Inde, accueillent depuis longtemps une partie de la population la plus riche du pays. Ces centres patrimoniaux et culturels riches s’ouvrent progressivement aux influences modernes et se forgent une image internationale. Peuvent-ils toutefois devenir les prochains grands marchés du luxe en Inde?

Pour la première fois cette année à VivaTech, l’Institut français de la mode (IFM) a organisé une scène consacrée à la mode numérique, un marché qui prend doucement de l’ampleur. Reste à savoir si la génération Z, cible principale, est prête à franchir le cap.

Au cours des cinq dernières années, le Mexique s’est mué en marché à fort développement pour l’industrie horlogère suisse, avec des exportations en hausse de 19 % par an. Ari Berger, de Berger Joyeros, l’un des plus grands détaillants de montres de luxe au Mexique, décrypte les atouts distinctifs du marché et dresse des perspectives prudentes pour 2025.

En moins de sept ans, Figaret est passée d’une marque de chemise oubliée à une référence du style en France et dans plusieurs pays, dont la Belgique et depuis un mois en Suisse. Actrice de ce changement, Eléonore Baudry révèle comment elle a porté la marque vers une croissance à deux chiffres et pourquoi elle envisage désormais un nouveau tour d’actionnaires d’ici 2028.

Un mois après l’inauguration de l’Expo d’Osaka, Alexandre Edelmann souligne l’importance pour la Suisse de faire entendre sa voix dans un contexte mondial où les alliances se redéfinissent. Le pavillon «From Heidi to High-Tech» joue la carte de l’innovation et du «Swiss Made», perçu comme un luxe à part entière. L’occasion de le questionner sur les liens entretenus entre Présence Suisse et le secteur du luxe.

Sur Billionaire’s row, le marché de niche des résidences de marque ultraluxe, à la pointe du design, connaît un vrai boom chez les super-riches.

Alors que les prévisions annonçaient déjà une contraction du marché du luxe d’au moins 2% d’ici fin 2025, la situation ne s’améliore pas avec la montée des droits de douane imposée par les États-Unis (15% sur les produits européens). Certains secteurs résistent quand d’autres, à l’instar de l’horlogerie suisse (39% de droits de douane) subissent de plein fouet le contexte actuel.

Alors que les prix du luxe atteignent des sommets et que les récentes polémiques sur TikTok autour de la confection des produits haut de gamme en Chine ont ébranlé le mythe du savoir-faire d’exception des marques, la «dupe culture» ne fait que se renforcer auprès de la jeune génération. Dans cette deuxième partie, la génération Z prend la parole.

Chaque année à VivaTech, L’Oréal, le géant de la cosmétique et pionnier de la beauty Tech, profite du grand rendez-vous parisien pour présenter ses dernières innovations au grand public. Dans une interview à Luxury Tribune, Guive Balooch détaille l’ambition technologique du groupe: créer une beauté plus intelligente.

L’aviation d’affaires, l’une des industries les plus pointées du doigt par la COP29 pour son impact environnemental, se trouve à un tournant critique. Entre montée du «flight shaming», projets de taxation et pression des ONG environnementales, le secteur va devoir se réinventer. L’EBACE, principal salon européen du secteur, ouvre ses portes aujourd’hui à Genève sur un thème révélateur: «Change is in the Air».

La flamboyance des décors et des modèles de l’édition 2025 de Watches and Wonders était pour le moins singulier. Toutes les maisons ont préféré jouer le très haut de gamme et miser sur le pouvoir d’achat des plus fortunés. La polarisation s’accentue.