Pourquoi la Gen Z préfère l’influence asiatique aux stars hollywoodiennes
By Justine Offredi25 novembre 2025
À l’issue de la Fashion Week printemps-été 2026, le constat est clair: l’époque des stars hollywoodiennes semble révolue, du moins sur le numérique. Aux yeux de la génération Z, ce sont désormais les célébrités asiatiques, notamment les stars de la K-pop, qui captent l’attention. La mutation profonde du paysage mondial de l’influence de l’Ouest vers l’Est est actée.
80%
Part de la conversation sociale générée par les célébrités et influenceurs asiatiques lors de la dernière London Fashion Week
25,5 Mio
Mentions des célébrités asiatiques à la Fashion Week de Paris en octobre 2025, tous réseaux confondus
$149 Mio
Valeur de l’industrie du "Boys' Love" thaïlandais en 2025
La présence des célébrités asiatiques aux premiers rangs des défilés n’a rien de nouveau. Chanel a d’ailleurs été la première marque à s’emparer de l’univers de la K-pop sous l’ère de Karl Lagerfeld avec G-Dragon en 2012. Mais depuis ces dix dernières années, cette influence s’est considérablement renforcée, soutenue par des contrats à prix d’or aux retombées inestimables pour les maisons de luxe, et un engouement majeur de la part de la jeune génération.
Selon le dernier rapport de la société française Onclusive, lors de la dernière London Fashion Week,les célébrités et influenceurs asiatiques ont généré près de 80% de la présence sociale totale (X tweets, publications, commentaires, hashtags, etc. entre le 8 septembre et le 8 octobre 2025).
Burberry a monopolisé 87% de cette «conversation digitale», laissant seulement 13% aux 78 marques restantes. Un succès qu’elle doit à une stratégie digitale pensée pour le marché asiatique avec une programmation calée sur les fuseaux horaires d’Asie, des influenceurs multimarchés et la présence de figures majeures de la K-pop comme Seungmin du groupe Stray Kids: sa simple apparition au défilé Burberry a généré à elle seule 40% des mentions totales de l’événement, plus que toutes les célébrités occidentales réunies.
En comparaison, Naomi Campbell, intemporelle de la mode, ne représente plus que 0,56% des mentions. Un contraste qui illustre la mutation profonde du paysage de l’influence mondiale, de l’Ouest vers l’Est.
S'inscrire
Newsletter
Soyez prévenu·e des dernières publications et analyses.
La Fashion Week de Paris surpasse les autres


Pour continuer à lire cet article, abonnez-vous maintenant
CHF 10.- par mois / CHF 99.- par année
- Accès illimité à tous les contenus payants
- Des analyses approfondies sur l'industrie du luxe que vous ne trouverez nulle part ailleurs.
- Des études et rapports sur les principaux défis à venir ainsi que leur décryptage.
- Des articles académiques élaborés par des professeurs et des doctorants membres du Swiss Center for Luxury Research, ainsi qu’un certain nombre d’universités à l’étranger.
- Des événements réservés aux membres pour enrichir vos connaissances et votre réseau.
Partager l'article
Continuez votre lecture
La Gen Z est-elle prête à payer des fortunes pour de la haute couture?
Vingt ans après la sortie du premier opus mythique «Le diable s’habille en Prada», la version 2 sortira en salles le 1er mai 2026. Le timing semble parfait, puisqu’il coïncide avec le week-end précédant le Met Gala, la plus grande soirée de mode qui déferle immanquablement sur tous les réseaux sociaux. La génération Z la regarde avec avidité. Mais est-elle prête à payer des fortunes pour la posséder?
Montée de la Fashion Tech: la Gen-Z est-elle prête?
Pour la première fois cette année à VivaTech, l’Institut français de la mode (IFM) a organisé une scène consacrée à la mode numérique, un marché qui prend doucement de l’ampleur. Reste à savoir si la génération Z, cible principale, est prête à franchir le cap.
S'inscrire
Newsletter
Soyez prévenu·e des dernières publications et analyses.