Horlogerie & Joaillerie

À l’Opéra Garnier, Rolex a joué une nouvelle partition de son concept d’excellence

Eva Morletto

By Eva Morletto05 juin 2025

Le concert rassemblant des ambassadeurs Rolex à l’Opéra de Paris, le 11 mai dernier a marqué les esprits. Un triomphe pour les artistes et une confirmation pour Rolex de la juste évolution de son concept d’excellence.

À l'Opéra Garnier de Paris, lieu mythique de la capitale française vieux de 150 ans, les stars de la musique classique internationale ont marqué l'histoire le 11 mai dernier avec des prestations uniques, grâce, notamment, au soutien de la marque horlogère suisse Rolex (Rolex)

Les artistes, réunis sur scène pour une soirée d’exception dédiée à la musique, peuvent-ils s’unir pour former un tout plus grand que l’art qui les habite? La réponse est oui. Et c’est bien ce que le nouveau concept Reach for the Crown signifie. Les plus grands talents de la musique étaient à l’honneur ce dimanche 11 mai, pour un concert unique, sous l’égide de Rolex, de l’Opéra national de Paris, le Philarmonique de Vienne et le patronage de l’Élysée. La volonté n’était pas uniquement de réunir les stars du classique, mais de forger un moment historique.

Rolex a su réunir une famille de grands talents, dans le sport comme dans la musique ou dans d’autres domaines

Yannick Nézet-Séguin, directeur musical du Metropolitan Opera

L’Opéra Garnier à Paris, lieu emblématique de la capitale qui fête cette année ses 150 ans, a accueilli un événement sans précédent. Les ténors Juan Diego Flórez, sir Bryn Terfel, Rolando Villazón, la pianiste Yuja Wang et la soprano Sonya Yoncheva se sont unis aux musiciens du Philharmonique de Vienne sur scène pour donner vie à un concert grandiose dirigé par Yannick Nézet-Séguin, directeur musical du Metropolitan Opera depuis 2018 et Témoignage Rolex depuis 2024.

Cet événement a non seulement captivé les mélomanes, mais a également illustré la puissance du mécénat dans le monde de l’art et du luxe.

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Croiser différents domaines artistiques

Cette philosophie s’inscrit dans une vision de responsabilité sociale qui fait de l’excellence un objectif à atteindre, tous univers confondus. Le soutien de Rolex s’étend en effet à une multitude de disciplines, permettant ainsi la création de projets transversaux qui unissent différents domaines artistiques et intellectuels.

Le Philharmonique de Vienne (ci-dessus) a collaboré avec l'Opéra de Paris pour offrir au public un programme musical entre chefs-d’œuvre classiques et œuvres modernes (Rolex)

Pour ce rendez-vous qui s’inscrit dans son Initiative Perpetual Arts, le Philharmonique de Vienne a su apporter son savoir-faire et, ensemble, ils ont proposé un programme musical soigneusement élaboré, mêlant chefs-d’œuvre classiques et œuvres modernes.

Cette collaboration témoigne d’une stratégie de soutien qui va bien au-delà du simple financement. Elle implique une réelle volonté de créer des synergies entre les artistes, favorisant l’émergence de projets novateurs.

Alexander Neef, directeur de l’Opéra national de Paris depuis 2020 (réélu à sa direction en 2024 et jusqu’en 2032), rencontré lors de l’événement témoigne: «En partageant les mêmes valeurs, le parrainage de Rolex n’est pas une relation que je qualifierais de transactionnelle. L’objectif est celui de développer ensemble des projets. Nous sommes une institution gouvernementale, l’une des plus importantes entités culturelles en France, avec un budget de 250 millions d’euros, dont une partie de subventions publiques. 60% des revenus doivent être générés d’autres sources, principalement par le biais de la vente des billets, mais aussi par la collecte de fonds ou des partenariats stratégiques comme celui-ci.»

Le parrainage de Rolex n’est pas une relation transactionnelle. L’objectif est de développer ensemble des projets

Alexander Neef, directeur de l’Opéra national de Paris

Plus que tout, dans les arts d’excellence, c’est le facteur temps qui est considéré comme le luxe ultime. Il poursuit: «Un partenariat prestigieux nous permet de valoriser l’élément temporel, je m’explique: l’Opéra Garnier soutient depuis deux ans le projet ADO, le premier orchestre lyrique de jeunes de l’Opéra, dédié à la formation de nouveaux talents. Nous avions constaté que la plupart d’entre eux étaient fils et filles de musiciens. De manière générale, la majeure partie des enfants qui commencent un instrument l’abandonnent à un moment donné, parce qu’ils ne voient pas la trajectoire qui les mènerait à devenir musiciens professionnels. Notre objectif est donc celui d’ouvrir la musique à plus d’enfants. Les partenariats nous permettent cette œuvre de transmission en faveur des générations futures. Il faut du temps pour permettre à un artiste de grandir. Lorsque vous accompagnez un enfant dans l’apprentissage du chant, par exemple, il s’agit de protéger sa voix, de respecter le temps de sa maturité, en évitant de la forcer. C’est un processus sur le temps long, et pour cela il faut des moyens.»

De gauche à droite: la pianiste Yuja Wang, le directeur d'orchestre Yannick Nézet-Séguin, et le ténor Juan Diego Flórez. Ces artistes prestigieux ont enchanté l'Opéra Garnier pour un concert d'exception avec le soutien de Rolex (Rolex)

La transmission du savoir sur le temps long

Un partenariat prestigieux nous permet de valoriser l’élément temporel

Alexander Neef, directeur de l’Opéra national de Paris

La transmission du savoir est au centre des intérêts de l’Opéra, comme ceux des partenaires à l’instar de Rolex. La marque horlogère suisse soutient le projet ADO et parraine également le projet Sinfonía por el Perú, lancé en 2000 par le ténor péruvien Juan Diego Flórez, un des immenses talents du concert des Ambassadeurs.

En effet, 7000 enfants venant de toutes les régions du pays d’Amérique du Sud, en particulier les zones les plus reculées et défavorisées, ont pu bénéficier de l’aide de l’association. Des études menées sur l’impact de l’activité de l’organisation ont montré qu’initier ces enfants à la musique a permis de baisser le taux du travail de mineurs, ainsi que le nombre de mariages et de grossesses précoces.

Si la transmission est un des piliers des actions de soutien de prestige, l’autre est la valorisation de l’excellence. Mais que signifie cette valeur et pourquoi seule une poignée d’artistes dans le monde de l’art lyrique ou de la musique classique atteignent-ils le statut de star internationale? Pour le ténor Juan Diego Flórez, il s’agit de viser toujours plus haut. «Je suis très critique envers moi-même, j’ai l’habitude de m’enregistrer et souvent je ne m’aime pas, mais c’est comme ça qu’on avance et que l’on s’améliore; on devient une meilleure version de soi-même.»

Le directeur d’orchestre Yannick Nézet-Séguin est d’accord avec l’artiste sur ce point: «J’ai atteint de grands objectifs, certes, mais je me sens toujours comme si j’étais au début de ma carrière», dit-il, en ajoutant que la musique est un moyen exceptionnel de communiquer. «2000 personnes peuvent être assises dans une salle de concert; si l’on demandait à chacune ce qu’elle ressent, toutes offriraient une réponse différente à l’écoute de la même musique. Il faut être conscient des individualités. C’est primordial et au cœur de la relation entre un directeur d’orchestre et les musiciens. Beaucoup de patrons d’entreprise sont curieux de savoir comment nous réussissons à être écoutés et suivis par des musiciens chevronnés, chacun avec une idée claire de la musique. C’est notion d’écoute des individualités est centrale.»

Le ténor péruvien Juan Diego Flórez fait partie des stars de la musique classique contemporaine présent au concert des Ambassadeurs (Rolex)

Savoir créer l’harmonie, la synergie, et diriger dans un tel contexte, tout en tenant compte de la personnalité de chacun permet ainsi d’atteindre l’excellence, selon Yannick Nézet-Séguin. Mais elle peut également naître de la richesse de l’échange. Juan Diego Flórez était heureux d’avoir pu rencontrer Roger Federer au concert. «Rolex a su réunir une famille de grands talents, dans le sport comme dans la musique ou dans d’autres domaines. Cette possibilité d’interaction est une source d’inspiration perpétuelle.» Ce point de vue est partagé par la soprano Sonya Yoncheva. «Les échanges entre différentes disciplines peuvent générer des projets transversaux inédits.»

Également présent lors des rencontres organisées par Rolex avec les artistes, le ténor Rolando Villazón nuance: «Il est d’abord nécessaire de s’occuper de la forme d’art, et d’en atteindre la perfection technique. Ensuite, il faut interpréter et savoir construire quelque chose de nouveau, pour que le public comprenne que vous pouvez leur offrir quelque chose d’inédit.»

Discipline, écoute, synergies: la recette pour atteindre les sommets artistiques serait-elle inchangée depuis des siècles? Pourtant, les réseaux sociaux sont là et peuvent bousculer les codes de la notoriété… La pianiste Yuja Wang et Juan Diego Flórez ont un avis mitigé sur la question: «Je ne m’intéresse pas énormément aux réseaux sociaux, car je crois que pour un musicien la performance sur scène est essentielle, un directeur d’orchestre ne voudra pas de vous simplement parce que vous avez des millions d’abonnés, les musiciens doivent passer une audition, donc le succès repose encore sur la discipline et l’entraînement rigoureux» explique Juan Diego Flórez.

2000 personnes peuvent être assises dans une salle de concert; toutes offriraient une réponse différente à l’écoute de la même musique

Yannick Nézet-Séguin, directeur musical du Metropolitan Opera

Les nouvelles technologies peuvent aussi apporter un lot de nouveautés très efficaces pour amplifier le succès des talents déjà reconnus: «Un hologramme de moi a été créé pour une expo, j’ai joué tout en étant absente. Il y a aussi cette collaboration visuelle avec David Hockney Playing with fire qui débutera le 14 novembre à la Philharmonie de Paris, et qui mettra en scène un concert virtuel. J’encourage ce genre d’expériences immersives», affirme Yuja Wang, en soulignant l’importance croissante de ces nouvelles formes d’art qui permettent de valoriser la musique classique.

Rolex, au fil de ses initiatives, démontre une compréhension profonde des enjeux culturels et sociaux contemporains. En soutenant les artistes, les sportifs et les chercheurs, la marque contribue à un écosystème où l’excellence et la créativité peuvent fleurir. Cela permet non seulement de promouvoir la culture, mais aussi de stimuler l’innovation et de soutenir les générations futures.

Le concert des Ambassadeurs a été rendu possible grâce au mécénat important de Rolex qui, depuis plusieurs années, soutient les initiatives culturelles et artistiques afin de stimuler l'innovation des générations futures (Rolex)

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